Le compost est l’amendement le plus simple, le plus naturel et le plus durable qui soit pour fertiliser son jardin. De plus, il permet une réduction de déchet de près de 30 % grâce au recyclage des matières organiques. Encore faut-il ensuite savoir s’en servir.
L’amendement millénaire
Le compost est une opération de décomposition artificielle et accélérée de matières organiques, généralement les déchets de cuisine et de jardin, dans le but d’en faire un engrais naturel réutilisable dans le jardin. Par un processus complexe de maturation le compost se transforme en amendement capable d’améliorer la structure et la nature du sol, de nourrir les plantes, tout en créant, à long terme, de l’humus.
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Une récolte à soigner
Le compost mûr,que l’on peut utiliserpour nourrir et équilibrer les sols,a l’aspect d’un terreau très fin, marron foncé ou noir, dans lequel on ne distingue plus les différentes matières organiques qui y ont été versées au départ. Il dégage une odeur agréable de sous-bois. Ni trop sec, ni trop humide, il se situe dans la partie basse du composeur ou du tas, et il convient donc de l’en extraire. Pour cela, on met de côté les matières dont la décomposition n’est pas achevée afin d’accéder au compost mûr. Mettez-les de côté de manière à pouvoir les réutiliser pour démarrer un nouveau tas. Il est impératif, ensuite, de tamiser le compost mûr, afin de pouvoir l’utiliser de manière satisfaisante. Les plus gros morceaux ne doivent pas mesurer plus de 5 mm de grosseur. Ceux qui dépassent la taille requise seront intégrés au nouveau tas.
Les règles de l’art de l’épandage
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, on utilise le compost dans la couche superficielle du sol et il ne doit en aucun cas être enterré à plus de 10cm de profondeur, où faute d’oxygène, il ne serait pas valorisé correctement. A l’exception des plantes très gourmandes (type rosiers, courgettes, tomates…), on utilise le compost deux fois par an : au printemps et à la fin de l’été. Une couche de 5 cm d’épaisseur à chaque fois (soit 50 litres par mètre carré) est suffisante autour des pieds des plantes ou dans les plates-bandes en prévision d’une culture. On l’incorpore ensuite à l’aide d’une binette ou d’un râteau dans les premiers centimètres du sol.
Attention, car comme n’importe quel amendement ou engrais, le compost utilisé en excès, aussi naturel et biologique soit-il, peut être lessivé par les pluies et provoquer des pollutions des nappes phréatiques.
L’épandage d’engrais et d’amendements, constituent des travaux de petit jardinage qui relèvent des services à la personne. Vous pouvez en confier la prise en charge par des professionnels agréés et profiter des réductions fiscales en vigueur proposées par ACCES-SAP.
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